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L’argent colloïdal menace-t-il les groupes pharmaceutiques ?

Si la plupart des gens s’intéressaient davantage aux solutions naturelles et s’apercevaient de leur efficacité, l’argent colloïdal deviendrait alors une menace importante pour des milliards de dollars de bénéfices réalisés grâce aux produits pharmaceutiques.

Les antibiotiques limités et menacés

En effet, la plupart des médicaments et des antibiotiques que nous consommons les yeux fermés sur prescription médicale, sont en réalité bien plus nocifs pour notre santé, et beaucoup plus chers à produire que l’argent colloïdal. Ils se révèlent surtout bien moins efficaces, et plus particulièrement depuis l’apparition des souches de bactéries réfractaires.

Certains micro-organismes sont effectivement parvenus à développer des résistances face aux antibiotiques sensés les éradiquer. Cela est d’autant plus préoccupant que les laboratoires peinent à endiguer le phénomène.  En cause, le recours excessif et parfois injustifié à ce type de médicaments, leur mauvaise utilisation (non respect de la posologie, de la durée de traitement…), et aussi leur présence en faible dose dans la nourriture (viande, lait…). Tout cela mène à ce que face à une dose non létale d’antibiotique, les bactéries pathogènes augmentent leur capacité de résistance.

En outre, l’élaboration de nouveaux médicaments demande de longues périodes d’étude et donc beaucoup de temps. Entre la découverte de la formule et sa mise sur le marché, il peut s’écouler un long moment durant lequel les bactéries ont tout le loisir de se renforcer. Ainsi les chances de découvrir un nouveau remède efficace sont assez minimes.

La maladie de l’homme bleu

Face au déclin des produits pharmaceutiques et à l’émergence de certains produits plus naturels et plus efficaces tel que l’argent colloïdal, les groupes pharmaceutiques se devaient de réagir. Aidés des médias, leurs fidèles alliés, ils tentent d’effrayer le public pour les dissuader de s’intéresser à ce genre de médecine alternative. Par le passé, ils s’étaient déjà attaqués à la réputation d’un grand nombre de plantes médicinales et de certains compléments alimentaires en diffusant de fausses études et des informations mensongères.

En ce qui concerne l’argent colloïdal, on a beaucoup entendu parler, aux Etats-Unis, de l’homme bleu ; un individu nommé Paul Karason, atteint d’argyrie, une maladie qui rend la peau bleuâtre. Bien qu’inesthétique, cette affection reste bénigne. Elle est due à l’accumulation d’argent dans la peau, et survient suite à une consommation excessive de solution à base d’argent.

L’argent colloïdal et l’argyrie

L’argent colloïdal est une solution composée de particules et ions d’argent microscopiques en suspension dans de l’eau bi-distillée. Après étude, il s’avère que se ne sont pas les particules et les ions d’argent (Ag+) qui sont à l’origine de cette maladie, mais plutôt certains composés d’argent tels que les sels et les protéines d’argent. Or, ces derniers ne sont pas présents dans une solution d’argent colloïdal de qualité professionnelle, réalisée avec du bon matériel. Il n’existe donc aucun risque de contracter l’argyrie, si l’on consomme une solution de haute qualité.

On utilise des remèdes contenant de l’argent depuis des années pour traiter différentes sortes de maladies. L’argent est présent en très faible quantité dans une solution colloïdale de bonne qualité. Dans 1ppm, on trouve 1mg d’argent pour un litre d’eau. Pour une concentration à 15ppm, on trouve donc 5mg pour un litre d’eau. Cette quantité infime d’argent est répartie sous forme de minuscules particules. Celles-ci ne sont pas stockées par l’organisme, elles sont évacuées au bout de maximum 6 heures. Elles ne peuvent incontestablement pas être la cause de l’argyrisme.

Cette désinformation médiatique vise seulement à détourner l’attention des consommateurs et éviter le retour en force de l’argent colloïdal sur le marché, car il présenterait une concurrence trop gênante pour les produits des groupes pharmaceutiques.